1. |
Cerf-volant
03:37
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Cerf-volant
Comme un cerf-volant, qui brille au loin
Tu m’inspires, me fais du bien
J’me souviens j’avais 6 ans j’regardais déjà les étoiles
Allongé là à rien faire, les yeux brillants tu parles
D’une évasion d’un système solaire en fusion
Tout ça, ça m’fout la trouille laisse-moi rêver, c’est bon
On me parle de voie lactée, de Cassiopée, et d’un berger
J’dois dire que ça m’fait rêver une étoile qui me guiderait
Mais moi tout c’que j’vois c’est un cerf-volant
Qui dérive comme pour me dire « N’aie pas peur, envole-toi! ».
Comme un cerf-volant, qui brille au loin
Libre au gré du vent, qui glisse au fil du temps
Comme un cerf-volant qui s’en fout bien
Tu m’inspires, me fais du bien
Et je vole !
Il parait que pour aller plus haut il faut de la sueur et du temps
Et que de temps en temps la voile se gonfle quand ça lui prend
Qu’avec des mains solides d’un coup, tout s’envole
Et tant que le soleil brille j’vivrai selon mes codes
Comme un cerf-volant, qui brille au loin
Libre au gré du vent, qui glisse au fil du temps
Comme un cerf-volant qui s’en fout bien
Tu m’inspires, me fais du bien
J’me souviens j’avais 6 ans et j’étais qu’un gamin
Mais j’crois que je savais déjà quel serait mon chemin
Porté par le vent qui m’indiquerait la direction à prendre
Rien à faire si c’est pas là que vous voulez j’me rende !
Comme un cerf-volant, qui brille au loin
Libre au gré du vent, qui glisse au fil du temps
Comme un cerf-volant qui s’en fout bien
Tu m’inspires, me fais du bien
Et je vole !
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2. |
Je me perds
02:50
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Je me perds
J’ai perdu ma lanterne sur le bord de la Seine,
Je traîne ma dégaine, je traîne ma dégaine
Là-haut le bleu du ciel parait de méthylène,
Je traîne ma dégaine oui avenue du Maine
Je distrais les badauds en chantant ce poème
Le regard en arrière, le regard en arrière
D’un souvenir qui m’a plu
Au coin de ta rue
Je me perds si je te perds
Comment voir loin dans cet hiver ?
Je me perds si je te perds
Ou tout s’éteint où tout s’éclaire
J’ai retrouvé mes cernes sur le bord de la Seine,
Je traîne ma dégaine, je traîne ma dégaine
Toutes mes pensées s'emmêlent dans mon pull en laine
Je traîne ma dégaine rue des hirondelles
Je distrais les badauds douce ritournelle
Souffle le vent d’hiver, souffle le vent d’hiver
D’un souvenir qui m’a plu
Au coin de ta rue
Je me perds si je te perds
Comment voir loin dans cet hiver ?
Je me perds si je te perds
Ou tout s’éteint où tout s’éclaire
Dis-moi si tu veux bien qu’on s’attache sans amarres
Alors par vent arrière je tiendrai la barre
Toujours vers le Nord
Sur que notre étoile brille nous attend quelque part
Loin de tous ce bruit, des lumières des phares
Y crois-tu encore ?
Je me perds si je te perds
Comment voir loin dans cet hiver ?
Je me perds si je te perds
Ou tout s’éteint où tout s’éclaire
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3. |
Jusqu'à demain
02:36
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Jusqu'à demain
Un peu perdu à contre-sens
Assourdi par ce silence
Qui résonne comme une danse
Comme un espoir de nuit tendre
Et sans chercher à comprendre
J’hésite et puis me lance
Je cours sans m’arrêter
Je ne pense plus à rien
J’oublie tout jusqu’à demain
Je ne sens plus mes mains
Ni mes larmes
Je ne pense plus à rien
Oui Je crois en demain
Je t’emmène
S’il te plait prends ma main
Comme une envie de tout gâcher
De tout envoyer valser
Je ne sais plus où je vais
A demi-mots mais sans attendre
Je parle trop mais je sais prendre
Ma chance, pour une nuit blanche
Je cours sans m’arrêter
Vers une autre réalité
Je ne pense plus à rien
J’oublie tout jusqu’à demain
Je ne sens plus mes mains
Ni mes larmes
Je ne pense plus à rien
Oui Je crois en demain
Je t’emmène
S’il te plait prends ma main
Jusqu'à demain !
Jusqu'à demain !
Jusqu'à demain !
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4. |
Loulou
02:56
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Loulou
J’ai la gorge un peu sèche La bouche un peu rêche
Ne m’en veux pas si ma voix grésille
J’ai les paupières lourdes Mes rêves, mes idées sourdes
Se sont perdus dans tes bas résille
A force de se perdre dans leur colliers de perles
J’ai le corps qui se fige
Comme une envie lancinante, d’avoir enfin la trempe
De céder à l’adrénaline
Quand tu me souris, tu me rends fou tu sais Loulou
Je donnerai tout pour me souvenir une seconde
Des plis de nos corps , tu me rends fou tu sais Loulou
J’en veux encore, juste une seconde
Loulou ! Loulou !
Je transpire de savoir Quelle vie as-tu choisie ?
Et puis dans quel pays tu vagabondes ?
J’en ai des chaleurs, et des bouffées de sueur
Rappelles-toi nos nuits furibondes
Entends-tu les sirènes, dans la nuit qui appellent
L'ivresse de nos corps écorchés
J’irai au bout du monde, exploser comme une bombe
La mèche a été trop mâchée
Quand tu me souris, tu me rends fou tu sais Loulou
Je donnerai tout pour me souvenir une seconde
Des plis de nos corps, tu me rends fou tu sais Loulou
J’en veux encore, juste une seconde
Loulou ! Loulou !
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5. |
Enfant soldat
03:28
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Enfant Soldat
J’ai 11 ans j'ai oublié qui est maman
Quand je tire avec mon flingue je me sens grand
Avec ma bouille d’ange et mon regard innocent
J'ai vu mon pays sous les cendres et le sang
Allez allez je me sens libre dans ma camionnette
On roule on déroule, je tire sur tout ce qui bouge
Allez allez je souffle ma fumée de cigarette
J’ai 11 ans et tu vois rouge
Allez allez je me sens libre dans ma camionnette
On roule on déroule, je tire sur tout ce qui bouge
Allez allez je souffle ma fumée de cigarette
J’ai 11 ans et je tire si tu bouges !
J’ai 11 ans et j’ai oublié mon nom
Parfois Je me demande si j’suis ange ou démon
Mon bras me pique dans leur tête c’est la panique
C’est épique tout ce monde qui s’agite
Autour de moi, moi, moi ! Je suis si important
Avec mon flingue on me respecte comme si j’étais grand
J’ai 11 ans et j’ai perdu ma voie
Je n'sais plus qui je suis, ni en quoi je crois
Allez allez je me sens libre dans ma camionnette
On roule on déroule, je tire sur tout ce qui bouge
Allez allez je souffle ma fumée de cigarette
J’ai 11 ans et tu vois rouge
Allez allez je me sens libre dans ma camionnette
On roule on déroule, je tire sur tout ce qui bouge
Allez allez je souffle ma fumée de cigarette
J’ai 11 ans et je tire si tu bouges !
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6. |
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Entre nous il y a du cœur
C’est vrai j’y ai cru, tenir la distance,
Aller au bout du vide sans vriller, sans tomber,
Et je trace désormais tout s’efface, s’il te plait tiens-moi fort.
Laisse le temps lisser les tâches d’encres
Qui éclaboussent nos pages bien sûr quand on y pense
La voilà notre errance. Allez tiens moi, tiens moi fort.
Tu sais mon frère n’écoute pas tous ces gens
Ce qu’ils disent on est plus fort
Car entre nous il y a du cœur
Sur les braises on est meurtri mais
Entre nous il y a du cœur
Ils peuvent rien contre ça; ils peuvent rien faire tu vois.
Toujours en quête d’un ailleurs et tu plonges
Vers ces démons qui te rappellent à tes peurs
Chasse tes songes qui t’irritent ces jours
Vide ton esprit y a du poison alentours
Protège-toi n’y va pas, ils sont pas comme nous tu vois
Et non ne pleure pas je sais nos cœur saignent
Laisse le temps tu sais bien qu’il veille
Ferme les yeux, demain nos guitares seront belles
Car entre nous il y a du cœur
Sur les braises on est meurtri mais
Entre nous il y a du cœur
Ils peuvent rien contre ça, ils peuvent rien faire tu vois
C’est vrai j’y ai cru tenir la distance,
Aller au bout du vide sans vriller, sans tomber,
Et je trace désormais tout s’efface. S’il te plait tiens-moi fort.
Encore....
Entre nous il y a du cœur
Sur les braises on est meurtri mais
Entre nous il y a du cœur
Tu vois.
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